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Histoire de la neuropsychologie
Ce terme a été proposé par Alexander Luria (1902-1977), un psychologue soviétique, dans les années 50. Cette approche psychologique est née avec les patients souffrant de pathologies cérébrales. D’ailleurs, selon Henri Hécaen, « la neuropsychologie est la discipline qui traite des fonctions mentales supérieures dans leur rapport avec les structures cérébrales ».
Les fonctions mentales supérieures sont, par analogie à une boîte d’ordinateur, le matériel (disque dur, carte mémoire, les fils, etc) permettant à une personne d’entendre, d’écouter, d’effectuer des tâches, réaliser des projets, conduire un auto, jouer d’un instrument, vivre des émotions, apprendre de nouvelles informations etc. Tout cela se traduit dans le domaine de la neuropsychologie comme l’ensemble des processus appartenant à la neurologie, aux fonctions cognitives, à l’affect, à la personnalité et au développemental.
Pour parvenir à comprendre ces processus, le neuropsychologue utilise des tests qui ont été antérieurement administrés à des personnes d’âges, de sexes et de cultures différentes. Ces outils considèrent également le niveau de scolarité et parfois les milieux de vie (rural vs urbain). Le but du neuropsychologue est de trouver les forces et les faiblesses des personnes.
Classification des troubles neurocognitifs associés au VIH (du terme anglais : HIV Associated Neurocognitive disorders, HAND).
Il existe 3 diagnostics possibles :
Ce schéma représente la proportion des personnes aux prises avec des difficultés neurocognitives que nous appelons le HAND. Le HAND représente de 23 à 69 % de la population VIH. Elle se divise en 3 catégories : le ANI de 21 à 30 %; le MND de 5 à 12 %; et finalement le HAD de 1 à 2%.
(Antinori et al., Neurology 2007)
Comme pour chaque maladie, le HAND a aussi des comorbidités (par exemple, abus d’alcool ou de drogues, un accident vasculaire cérébral (AVC), l’anxiété ou la dépression) qui influencent les capacités cognitives. Ces comorbidités rendent le diagnostic du HAND difficile à établir.
Vous pouvez vous poser la question suivante : « Est-ce que je vais perdre de plus en plus mes facultés mentales (ex.: ma mémoire)? » Et bien, il faut savoir qu’en vieillissant, notre cerveau ralentit, car nous perdons des cellules. Ce processus est normal. Dans le cas des personnes avec le VIH, les recherches actuelles indiquent que l’évolution est non progressive. Cela veut dire que si vous avez le diagnostic de MND, il est possible avec un bon suivi médical et la prise régulière de vos antirétroviraux que vous retrouviez un état cognitif quasi normal et fonctionnel. Ainsi, les scientifiques disent que les symptômes de difficultés cognitives peuvent s’atténuer.
— Dr Emmanuel Tremblay, Ph.D., neuropsychologue