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Non aux conférenciers radicaux en sol canadien
Le Conseil québécois LGBT demande au gouvernement Harper d’agir !
MONTRÉAL, le mercredi 28 août 2013 – Le Conseil québécois LGBT (CQ-LGBT) joint sa voix à celle de la ministre québécoise de l’Emploi et de la Condition féminine, madame Agnès Maltais, ainsi qu’à celles des organismes qui dénoncent la venue de quatre conférenciers islamistes radicaux, les 7 et 8 septembre prochains à Montréal, à l’invitation du Collectif 1ndépendance.
Tout comme en 2011, le CQ-LGBT réitère sa demande après du gouvernement du Canada afin qu’il refuse l’entrée au pays à ce type de conférenciers qui propagent des propos haineux et méprisants à l’égard des femmes et des personnes LGBT.
« Il est temps pour le gouvernent canadien d’adopter une position claire et permanente, d’agir afin d’empêcher que ce genre de discours soit entendu au pays et de refuser l’accès à ceux qui le propage » a déclaré Steve Foster, directeur général du CQ-LGBT.
Rappelons que parmi les conférenciers invités, nous retrouvons le Cheikh Mohammed Patel, spécialiste de la charia et enseignant à l’institut AlKauthar France. C’est justement un de ses collègues, Hazma Tzortzis, bien connu pour ces propos incitant à la haine des personnes LGBT, qui avait fait réagir le CQ-LGBT en octobre 2011. En effet, sa venue avait été fortement dénoncée et les efforts du Conseil avaient mené le gouvernement du Québec à adopter une résolution afin de demander au gouvernement canadien de refuser l’entrée au pays à ce conférencier.
Si des pays comme l’Allemagne ont déjà professé un interdit de séjour à des conférenciers islamistes radicaux, et si l’actuel Président des États-Unis, Barack Obama, a affirmé que les personnes ayant commis ou promu des violations à des droits humains, y compris contre les personnes LGBT, seraient privées de visa, pourquoi le gouvernement canadien n’est-il pas capable d’en faire autant ?
Selon le CQ-LGBT, il est temps de responsabiliser les exploitants de salle comme le Palais des congrès afin qu’ils s’assurent que ceux qui louent leurs espaces ne contreviennent pas aux principes de la Charte québécoise des droits et libertés. En fait, ils devraient aller jusqu’à se garder le droit de refuser de louer à ceux dont les paroles et les gestes incitent au non-respect des individus, dont l’aveulissement des femmes et la criminalisation des personnes LGBT.
À propos du Conseil québécois LGBT
Le Conseil est un lieu de militantisme, d’analyse, de réflexion, de dialogue, de débat, de sensibilisation et de formation. Le Conseil agit à titre de porte-parole et d’interlocuteur privilégié auprès des instances décisionnelles, tant politiques que sociales, relativement à la qualité et aux conditions de vie des personnes LGBT et de leur communauté. Il fait la promotion des contributions individuelles et collectives des personnes LGBT et de leur communauté à la société.
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Information et relations médias :
Steve Foster, directeur général
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