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L’herpès génital est assez fréquent… Environ 25 % de la population adulte serait infectée par le VHS. Donc, une crise d’herpès génital pourrait se produire durant la grossesse. Dans le cas d’une récidive, le risque de transmission de la mère à son bébé peut se produire lors de son passage dans le canal vaginal, au moment de l’accouchement. Le risque d’infection chez le nouveau-né demeure très faible, si aucune lésion active n’est détectée dans les jours ou les semaines précédant l’accouchement. Si des lésions sont présentes, votre médecin peut recommander une césarienne, afin de prévenir la transmission de l’herpès, qui peut provoquer une pneumonie sévère chez le nouveau-né. Ce phénomène est très rare et la plupart des femmes peuvent accoucher par la voie naturelle. Si une infection est soupçonnée, des médicaments antiviraux efficaces sont disponibles pour le traitement et la diminution des complications chez le nouveau-né.
Le risque d’une réactivation au moment de l’accouchement dépend également de l’histoire naturelle de votre herpès… Si vous avez peu souffert de récidives dans les mois ou les années avant votre grossesse et votre accouchement, alors les chances de souffrir d’une récidive au moment de l’accouchement sont très faibles. Les risques de transmission périnatale (autour de la naissance) sont plus élevés si l’herpès génital est acquis durant le dernier trimestre de la grossesse.
Parfois, votre médecin peut vous prescrire des médicaments antiviraux à prendre au cours de la grossesse. Ceci est assez rare durant les deux premiers trimestres de la grossesse. Votre obstétricien peut encourager la prise d’antiviraux durant le huitième et le neuvième mois de la grossesse, afin de prévenir une récidive et de diminuer le risque de la transmission asymptomatique au moment de la naissance.
Pour mettre l’infection herpétique du nouveau-né en perspective, environ 20 à 25 % des femmes enceintes sont séropositives pour l’herpès génital alors que moins de 0,1 % des bébés contractent l’infection. Des anticorps contre l’herpès sont transmis de la mère à l’enfant et sont en grande partie responsables du faible taux de transmission. Ces anticorps protecteurs sont transférés à travers le placenta vers la 28e semaine – ce qui veut dire que les bébés prématurés peuvent être plus à risque d’une infection à la naissance.
Il est très important que vous informiez votre gynécologue-obstétricien ou sage-femme de votre statut concernant l’herpès génital, pour qu’une prise en charge optimale puisse être effectuée.
Le premier épisode pourrait être le plus dangereux : Si le premier épisode d’herpès génital se produit au cours de la grossesse, le virus peut traverser le placenta et provoquer des complications sérieuses au foetus. Environ la moitié des foetus infectés sont à risque de développer des complications. Il est donc important, lors de la grossesse, de déterminer s’il s’agit bien d’un premier épisode ou d’une réactivation… Effectué promptement, un test sérologique peut nous informer si la crise est une infection initiale primaire (une nouvelle infection chez une personne n’ayant aucun anticorps contre le VHS-1 ni le VHS-2), une infection initiale non-primaire (une infection au VHS-2 chez une personne ayant déjà des anticorps contre le VHS-1), ou une récidive. Parlez-en à votre médecin — le moment choisi est la clé pour éclaircir cette situation.
La prévention est capitale!