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La gonorrhée peut être soupçonnée à partir des symptômes ou d'un examen médical.
Parce que les symptômes ne sont pas toujours présents, une personne peut être infecté-e sans le savoir. Raison pour laquelle un dépistage régulier de la gonorrhée est recommandé même en l’absence de symptômes.
L’infection à chlamydia accompagne souvent la gonorrhée. Les personnes diagnostiquées avec la gonorrhée devraient passer un test pour le dépistage de l’infection à chlamydia et vice-versa.
Le médecin ou les autres professionnels de la santé utilisent une ou plusieurs techniques de laboratoire pour diagnostiquer la gonorrhée : la coloration directe du microbe à partir d’échantillons de liquides biologiques ainsi que la croissance de la bactérie sur un milieu de culture en laboratoire sont des procédures courantes. Plusieurs médecins préfèrent utiliser plus d’un test pour augmenter leur chance d’obtenir un diagnostic précis.
Le test de coloration de GRAM dans le cas d’une urétrite gonococcique consiste à préparer un frottis avec l’écoulement du pénis, de le placer sur une lame de verre et de le colorer avec des teintures. Puis, le médecin ou le technicien de laboratoire utilise un microscope pour trouver le microbe sur la lame. Le résultat apparaît habituellement immédiatement. Ce test est assez précis pour l’homme, mais moins pour la femme et non recommandé pour celle-ci.
Pour la culture, on place un échantillon sur une plaque à culture (des plaques de couleur chocolat) et on l’incube jusqu’à deux jours afin de permettre à la bactérie de se multiplier. La sensibilité de ce test dépend du site duquel provient l’échantillon. Les cultures d’échantillons prélevés à partir du col de l’utérus détectent l’infection dans environ 90 % des cas.
Le médecin peut aussi faire une culture pour détecter une infection à différents sites. Il est important d’effectuer une culture lorsque la personne présente des symptômes ou que la gonorrhée a été confirmée par un autre test pour surveiller la résistance de la bactérie. En 2014, 6,7 % des souches retrouvées en culture ont démontré une résistance à l’azithromycine, et 2 bactéries résistantes au céfixime (le médicament le plus souvent utilisé pour traiter la gonorrhée) ont été retrouvées en 2015 et plusieurs souches s’approchent de cette résistance. La culture permet de nous assurer que l’infection sera complètement éliminée.
Section révisée par Dre Judith Fafard, novembre 2016