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VPH est l’abréviation de virus du papillome humain.
La famille des VPH comprend près de 200 virus qui se diffèrent par leur composition génétique, raison pour laquelle on parle de « génotypes » de VPH.
Une quarantaine de ces VPH vont infecter la région des organes génitaux et de l’anus. Quelques-uns peuvent même infecter la région de la bouche et de la gorge.
Les VPH 6 et 11 causent plus de 90 % des verrues génitales aussi appelées condylomes. Ces VPH sont appelés à faible risque, car ils sont exceptionnellement associés aux cancers.
Les VPH 16 et 18 causent 77 % des cancers du col utérin, 40 % des cancers du vagin ou de la vulve et 90 % des cancers de l’anus. Ces VPH sont appelés à haut risque, car ils sont fréquemment associés aux cancers.
Les types 1 et 2 causent les verrues sur les mains et les pieds, mais pas aux organes génitaux ou à l’anus. Les types 6, 11, 40, 42, 43, 44, 53, 54, 61, 72, 73 et 81 causent les verrues génitales en forme de crête de coq, mais il faut se rappeler que les VPH 6 et 11 causent 95 % des condylomes qui contiennent le VPH. Les types 16, 18, 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 59 et 68 sont considérés à haut risque contre le cancer du col de l’utérus. Les types 16 et 18 sont les plus dangereux, puisqu’ils sont responsables d’environ 70 % des cancers du col de l’utérus et le font beaucoup plus vite que les autres VPH à haut risque.
Dans une étude, l’American National Cancer Institute a découvert qu’environ 10 % des femmes porteuses du type VPH 16 ou 18 ont développé une maladie précancéreuse avancée du col de l’utérus (CIN 3) dans les trois ans (contre seulement 4 % des femmes porteuses de n’importe quel type de VPH) et 20 % ont fait de même dans les 10 ans (contre 7 % des femmes porteuses de n’importe quel type de VPH).
L’infection par les VPH est l’infection transmise sexuellement (ITS, anciennement MTS) la plus fréquente au monde !
Les jeunes sont les plus touchés, quoique tous les groupes d’âge puissent en être atteints.
Les VPH se transmettent par contact direct, le plus souvent par une personne qui ne sait pas être porteuse, donc contagieuse.
La pénétration du vagin ou de l’anus est le mode le plus efficace de transmission.
Le contact entre les organes génitaux et/ou l’anus de partenaires sexuels est suffisant pour transmettre le VPH.
Le virus ne se transmet pas par les vêtements, un savon, la literie, les sièges de toilette...
Quand un VPH est contracté, le virus établit une infection chronique dans les cellules.
Une proportion importante des personnes infectées n’aura aucune manifestation.
La majorité des personnes infectées le seraient de façon chronique expliquant que le temps entre l’acquisition des VPH et ses manifestations peut être aussi court que quelques mois à plusieurs décennies.
Même sans manifestation clinique, la personne infectée peut être contagieuse pour ses enfants à naître ou pour ses partenaires sexuels.
Après la disparition des lésions visibles, il n’y a pas de test disponible pour prouver la persistance ou la disparition du virus.
La plupart des lésions seront transitoires sur plusieurs mois ou années.
Certains sont plus fréquents comme les condylomes et les cellules anormales du col utérin, et d’autres, moins fréquents mais plus graves, comme les cellules précancéreuses de la vulve, du vagin et de l’anus, ainsi que les cancers des mêmes sites et ceux de la bouche et la gorge.