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L’incidence des ITS est élevée chez les HARSAH qui sont actifs sexuellement — c’est-à-dire que les ITS sont assez fréquentes dans cette population. Cela inclut les infections faciles à traiter ou guérissables (telles que la chlamydiose, la gonorrhée, la gale, les poux du pubis, la syphilis, etc.) ainsi que les infections plus difficiles à traiter ou non guérissables, telles que le VIH/sida, l’herpès génital, les verrues génitales (virus du papillome humain – VPH), les hépatites, etc. La prévention par l'adoption de pratiques sexuelles sécuritaires est donc primordiale!
Les HARSAH ont un risque élevé d’attraper l’infection par le VIH. L’historique du VIH/sida dans cette communauté depuis sa découverte au début des années 1980, démontre que le succès passe par l’éducation et la prévention. Les dernières années ont été caractérisées par une nouvelle vague d’infections par le VIH dans la jeune population gaie — en tandem avec le retour, dans plusieurs centres urbains, des pratiques sexuelles non sécuritaires (relations anales sans condom). La prévention est essentielle : les pratiques sexuelles sécuritaires réduisent le risque de transmission du VIH! Les nouveaux traitements puissants pour traiter l’infection par le VIH/sida ne représentent pas la solution ultime. (Pour plus de renseignements sur les pratiques sexuelles sécuritaires, veuillez consulter le chapitre sur le VIH/sida).
Les HARSAH sont aussi à risque élevé de contracter une hépatite — particulièrement les hépatites A et B (voir hépatites dans la section sur les ITS) et possiblement l’hépatite C. L’hépatite B peut être transmise lors des relations sexuelles impliquant les pénétrations anales non protégées et le sexe oral (fellation). L’hépatite B est rarement transmise par la salive (baisers). Les HARSAH qui ont de multiples partenaires ont un risque de 10 à 15 fois plus élevé de contracter l’hépatite B comparativement à la population générale. L’hépatite A est transmise par voie féco-orale (contact de la bouche ou d’un doigt avec l’anus) et requiert normalement un contact direct ou indirect avec les selles. Les hépatites A et B sont des maladies que l’on peut prévenir — la vaccination universelle de tous les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes est recommandée. Parlez-en à votre médecin dès aujourd’hui. Ces vaccins sont gratuits! Il n’existe pas encore de vaccin contre l’hépatite C. Le sexe sécuritaire est aussi un moyen efficace de diminuer votre risque de contracter une hépatite.
L’hépatite B est 100 fois plus contagieuse que le VIH! Faites-vous vacciner gratuitement contre cette infection dès aujourd'hui! La vaccination gratuite contre l’hépatite A est également disponible et fortement recommandée.
Les verrues aux parties génitales et à l’anus sont très fréquentes, car elles se propagent facilement entre les partenaires sexuels. Alors que cette infection est souvent perçue comme étant purement un problème cosmétique ou esthétique, elle peut avoir des conséquences importantes à long terme. On croit que la présence de certains types de condylomes anaux peut être associée au cancer de l’anus (qui est plus fréquent chez les HARSAH). Des études sont présentement en cours pour évaluer le bénéfice potentiel de faire des tests de dépistage régulier dans le but de détecter et de traiter précocement les lésions cancéreuses et précancéreuses. Ce test ressemble au test Pap fait régulièrement chez les femmes sexuellement actives. Il existe des traitements, mais l’éradication est parfois difficile et les récidives ne sont pas rares. N’ignorez pas cette partie de votre anatomie! Examinez-vous, et demandez à votre médecin de vous examiner attentivement, afin de déceler la présence de verrues génitales ou anales, lors de votre prochaine visite.
L’utilisation abusive de drogues se produit au sein de toutes les populations. On croit que les HARSAH consomment des substances illicites à une fréquence plus élevée. Peu importe, l’utilisation de substances telles que l’ecstasy, la kétamine, les amphétamines (speed), le pot ou la marijuana et le nitrite amylique (poppers) est très répandue. On souhaite que les recherches actuelles puissent déterminer les conséquences potentiellement sérieuses associées à une utilisation régulière à long terme. Ce que l’on sait pour le moment, c’est que plusieurs de ces substances (incluant l’alcool) sont liées à une baisse de l’inhibition et à une augmentation de la prise de risques sexuels. Si vous pensez avoir un problème de consommation de drogues, consultez votre médecin pour discuter d'un traitement éventuel!