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    Mieux comprendre le dépistage

    13 mai 2015

    Quiconque est actif sur le plan sexuel est (ou devrait être) conscient de la nécessité de passer des tests de dépistage des infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS) au moins une fois par année.

    En cas de pratiques à risque (partenaires multiples, contacts sexuels avec travailleurs ou travailleuses du sexe, etc.), le médecin recommandera sans doute un dépistage plus fréquent, aux trois ou aux six mois, selon les facteurs de risques.

    L’importance de tout dire au médecin

    La teneur — et le résultat — des tests de dépistage pourrait dépendre de ce que l’on mentionne au médecin : pratique-t-on le sexe oral ou anal, a-t-on eu des rapports non protégés ou plusieurs partenaires sexuels?

    Le médecin bien informé sera ainsi en mesure de bien cibler les ITSS à rechercher, les prélèvements (urinaires, sanguins, anaux ou de secrétions) à prendre, et les zones spécifiques à examiner (organes, anus, gorge, etc.).

    Une récente recherche dirigée par l’hôpital John Hopkins à Baltimore, aux États-Unis, a mené à des conclusions qui renforcent l’importance de la divulgation de nos pratiques sexuelles aux professionnels de la santé.

    Par exemple, traditionnellement, les tests de dépistage de la chlamydia et de la gonorrhée se font par prélèvements urinaires et de liquides biologiques aux organes génitaux. Or, cette étude révèle qu’en l’absence de prélèvements à la gorge et à l’anus, les infections à la chlamydia (dans une mesure de 14 %), et à la gonorrhée (dans une mesure de 30 %) ne sont pas identifiées.

    C’est donc dire que ces infections ne seront pas enrayées, dans la proportion indiquée, si les prélèvements adéquats ne sont pas réalisés. D’où l’impératif d’être transparent dans nos échanges avec notre médecin.

    Fait à noter qui ressort également de cette étude — et qui en surprendra sûrement plusieurs, car 95 % des femmes ne le font jamais : il est préférable de se protéger en pratiquant le sexe oral, justement pour éviter de contracter la chlamydia ou la gonorrhée.

    Quand dépister?

    Des tests de dépistage sont évidemment requis en présence de symptômes, par exemple des écoulements vaginaux, urétraux ou des lésions nouvelles sur les organes génitaux. En présence du moindre changement qui vous semble suspect, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin.

    Dans le cas d’un doute ou d’une inquiétude après une pratique à risque (le condom a brisé, au lendemain d’une relation non protégée, etc.), le médecin pourra vous indiquer le meilleur moment pour les différents dépistages selon les périodes d’incubation des différentes infections.

    Toutefois, de nombreuses ITSS sont asymptomatiques, donc on peut être infecté sans le savoir. Raison pour laquelle les dépistages réguliers sont prescrits pour toute personne active sexuellement.

    En cas de contact avec un partenaire infecté, le dépistage est impératif — en cas d’infection, il est d’ailleurs recommandé d’aviser son ou ses partenaire(s), même anonymement, afin de briser la chaîne de transmission.

    Comment dépister?

    La majorité des ITSS peuvent être identifiées par des examens de dépistage simples et faciles, et surtout non douloureux. Les ITSS ont des origines diverses et par conséquent, les méthodes pour les détecter varient également :

    • l’herpès : symptômes, culture des lésions herpétiques
    • le VPH (condylomes) : symptômes, biopsie (prélèvement d’un morceau de peau pour analyse au microscope)
    • la chlamydia : prélèvement d’échantillons de liquides biologiques aux organes génitaux, à la gorge ou à l’anus, et prélèvement urinaire. Chez l’homme, le prélèvement urinaire a fort heureusement remplacé le prélèvement douloureux de l’urètre qui avait une bien mauvaise réputation
    • la gonorrhée : symptômes, prélèvement d’échantillons de liquides biologiques aux organes génitaux, à la gorge ou à l’anus et prélèvement urinaire, test de coloration de GRAM et examen au microscope.

    Le dépistage pour la chlamydia doit être doublé d’un test pour la gonorrhée (et vice-versa), car ces deux infections cohabitent souvent.

    • l’hépatite : symptômes (jaunisse), prélèvement sanguin
    • la syphilis : prélèvement de secrétions (en présence d’un chancre) et sanguin.
    • le VIH : prélèvement sanguin

    Pourquoi dépister?

    Pour votre santé et celle de vos partenaires : les conséquences d’une ITSS non traitée peuvent être graves, comme des abcès, des infections étendues, la stérilité, ou l’association à certains cancers — ou même la mort.

    Pour la santé publique en général : le meilleur moyen d’éradiquer une infection est de stopper sa transmission. Une personne infectée sans le savoir continue de transmettre l’infection, et ainsi de suite. Si une personne infectée est traitée, et que ses partenaires sont dépisté(e)s et traité(e)s, la chaîne de transmission est brisée, puis, éventuellement, l’infection disparaît. Comme dans le cas de la syphilis, qui avait pratiquement disparu et qui, malheureusement, connaît une résurgence depuis quelques années.

    Alors, à vos calendriers! Et rappelez-vous que dans le doute, ici, mieux vaut ne pas s’abstenir de consulter un médecin.

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    Outils et références :

    Aider les jeunes à faire des choix éclairés devant les tests de dépistages des infections transmises sexuellement et par le sangpublications.msss.gouv.qc.ca, Hiver 2010

    Le dépistage des ITSS, Clinique médicale l'Actuel

    Prévenir les ITSS, Clinique médicale l'Actuel